LA GRANDE PEUR
L’EFFRAYANT CAUCHEMAR
C’était pendant l’horreur
De la Profonde Nuit
Lorsque la Grande Peur
Frappa mon paradis
Des singes adipeux cruels et gros menteurs
Appelaient au carnage
Des hordes de hyènes pour curée et partage
Des sales vautours noircissant les nuages
Tournoyaient
Et plongeaient
Leurs serres acérées
Dans les chairs pantelantes
De ma ville mourante
Le jour chassant toujours la nuit
Quand viendra-t-il enfin
Ce Jour tant attendu
Pour chasser de ma vue
Les pleurs
Et les horreurs
De la Profonde Nuit
Demain
Après-demain ...........